Dépression post-partum, mieux entourer les mamans !
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Dans nos sociétés, les jeunes couples – et encore plus les jeunes mamans – sont trop souvent isolés lors des premiers mois avec leur bébé. Une situation qui aggrave le risque de difficulté maternelle. Mais ce n’est pas une fatalité. Camille Kolebka est accompagnante périnatale et maman de deux enfants. Son métier est d’écouter et de donner des clés, pour des naissances heureuses. Elle nous partage son expérience et nous donne ses conseils !
Le site de Camille
Camille est accompagnante périnatale. Son métier est de suivre des couples, du projet de bébé jusqu'à son arrivée. Parce qu'un enfant, c'est un grand bouleversement, il est important de bien s’y préparer. Le retour à la maison est souvent un sujet oublié, alors que c'est là que surgissent des difficultés comme le baby blues ou, plus grave, la dépression post-partum.
Un podcast que tous les futurs parents et leurs proches devraient écouter, proposé par Fess’nett.
Je suis Camille Kolebka et je suis accompagnante périnatale certifiée par le CeFAP, et j'accompagne les futurs et jeunes parents du désir d'enfant jusqu'aux premiers mois avec leur bébé.
C'est un accompagnement psycho-émotionnel qui vient en complément de tout le parcours plus classique d'accompagnement médical qu'on a aujourd'hui en France.
Le post-partum, il n'y a pas vraiment de temps clairement établi parce que c'est très dépendant de chaque femme.
Physiologiquement, ça irait de la période de la naissance (de l’accouchement) jusqu'au retour de couches, c'est à dire le retour des premières règles. Donc, ça peut aller de quelques semaines, moins à plus longtemps. C'est vraiment une question de vécu aussi pour la maman qui le vit.
Je pense très clairement que la période du post-partum peut être une situation à risque, en tout cas, elle est aujourd'hui peu connue, peu préparée dans les schémas un peu classiques, on prend assez soin de la maman et la future maman pendant sa grossesse. On a quand même un parcours de neuf mois qui est très accompagné et où les mamans qui s'impliquent beaucoup dans leur grossesse préparent aussi souvent leur accouchement. Celles qui font ce choix là sont souvent aussi bien focalisées sur la naissance en elle-même, sur la préparation de la naissance.
Cependant, c’est comme si on oubliait complètement de préparer l’après. Donc, c'est vrai qu'on en entend quand même un petit peu plus parler, de plus en plus. Il y a une parole qui commence à se libérer parce que c'était aussi très culpabilisant pour toutes ces nouvelles mères d'admettre que c'était difficile, qu'elles n'arrivaient pas, parce que culturellement, il y a cette injonction que la naissance et l'arrivée d'un enfant, c'est beau, c'est bien et ça ne doit porter que amour, bonheur et être comblée.
Mais c'est très difficile. C'est une période qui, même pour des mamans qui ne présentent pas forcément de difficultés particulières, reste une période très sensible. De par la physiologie : c'est à dire qu'on est à risque physiologiquement, on vient quand même de porter un enfant pendant neuf mois. On vient de mettre au monde un enfant, donc ça demande une énergie aussi pour le corps qui est considérable. Il y a plein de choses qui vont se remettre en place, qui avait nécessité un changement dans un sens. Et il faut bien que ces changements se ré-opèrent dans l'autre sens. Il y a aussi l’allaitement (pour les mamans qui ont choisi d’allaiter) qui demande aussi une implication physique et physiologique très importante.
Et puis, il y a tous les besoins du nouveau nés sur lesquels on répond en tant que parent et en tant que mère. Et souvent, particulièrement pour des premiers, je dirais, on n'imagine pas. On peut difficilement imaginer ce que représente l'intensité de la vie avec un tout petit.
Le signe d'une difficulté maternelle (ça, c'est important, j'aimerais bien passer un peu de temps dessus) : le baby blues. C’est un processus normal, mais ce n’est pas pour autant qu'il faut le minimiser. C'est un état qui se présente très tôt, souvent à la maternité ou dès les premières heures, premiers jours, mais qui n'est pas un état qui doit s'installer. C'est quelque chose de très temporaire, mais qui peut être vraiment vécu difficilement. Ça peut être très envahissant pour une maman qui ne s'attendait pas à ça : de beaucoup pleurer, d'être débordé par des émotions, d'avoir vraiment beaucoup de fatigue qui s'accumule, d'avoir peur de mal faire, d'être très inquiète pour son bébé au point de ne plus dormir. Donc, c'est un état qui est assez intense, mais qui, effectivement, ne doit pas s'inscrire dans la durée.
Là où on commence vraiment, effectivement, à avoir des signes et à devoir s’alerter, c'est si cet état là commence à s'instaurer dans la durée, avec une humeur qui va être assez triste, morose, avec peu d'envie, peu d'intérêt, beaucoup de fatigue. Donc là, on bascule dans la dépression post-partum quand cet état va vraiment durer au delà de quinze jours. Les mamans vont souvent se dire « non mais ça, c'est à cause de la fatigue. C‘est normal, c’est parce que j’ai un petit bébé. » Oui, il y a une fatigue assez présente. Mais il y a des signes quand même sur lesquels il faut être vraiment attentive.
Dans la dépression du post-partum, les signes sont aggravés plutôt le soir. On décharge beaucoup, il y a des pleurs. L'arrivée du soir devient un moment très stressant. Il y a beaucoup de stress à ce moment là. L'humeur est très changeante. C'est aussi une des différences avec la dépression classique ou quand on est en dépression classique : ça touche un peu toutes les sphères et donc on est constamment dans une humeur maussade ou colérique. La dépression post-partum, c'est plus subtil, ce n’est pas tout le temps. Il y a une espèce de liabilité, de changements d'humeur et c'est d'ailleurs souvent pour ça que les mamans mettent ça sous le compte des hormones, mais pas que. Il y a cette anxiété fréquente, on a quand même souvent des anxiétés, des peurs qui vont être très orientées sur le bébé. On a peur de la mort subite du nourrisson, on a peur qui tombe, on a peur de lui faire mal. On est à l'affût du moindre petit problème : la rougeur du moindre bouton va être ancrée dans cette anxiété orientée sur le bébé.
On a des symptômes physiques aussi de vertiges parce qu'il y a énormément de stress qui est généré. Donc il peut y avoir des vertiges, des palpitations, des angoisses qui montent assez vite, qui peuvent repartir aussi assez vite. Parfois, c'est un peu soudain. Ça peut être comme des flashs. Il y en a certains qui se disent « Non, ça ne vient pas de m’arriver, je l’ai inventé." Donc, il commence à y avoir parfois aussi une remise en question de ce qu’il se passe physiquement pour cette maman. Elle doute vraiment de ces symptômes-là. Dans le corps ça se traduit aussi beaucoup par des maux de dos ou par des douleurs pelviennes, parfois même encore des contractions.
Alors oui, il y a la réalité physiologique qui continue. On peut, en très proche post-partum, avoir encore les saignements, avoir l'utérus qui se remet en place, etc. Mais, si ça dure, ça peut être un signe évocateur aussi d'une dépression post-partum.
Et puis, il y a ce qu'on appelle les images d'impulsion. C'est quand on a ces flashs où on se voit passer à l'acte pour soi ou pour son bébé, qui sont des images que peu de mamans partagent tellement elles sont presque inavouables. Mais c’est « j'ai envie de le passer par la fenêtre, j'ai envie de me taper contre un mur, j’ai envie qu'on se jette tous les deux sur les rails du métro. » Ces images-là qui arrivent d'un coup, d’impulsion, et c'est extrêmement violent. Et c’est, pour la très grande majorité d'entre elles inavouable ,même avec un conjoint. D'où la nécessité d'aller voir des professionnels qui sont formés, parce que c'est effectivement le partenaire ou le champ familial ou amical ne sont peut être pas les personnes à qui on peut confier ça tellement c'est lourd à porter.
Donc, voilà les symptômes qui sont très évocateurs et qui vont aller jusqu'au désintérêt. Mais quand on voit vraiment le désintérêt, quand on voit qu'une maman n'arrive pas à créer le contact avec son bébé, quand elle ne veut pas le porter, quand elle lui donne à manger et que tout de suite elle repose le loin d'elle, ce sont déjà des signes qui sont très visibles. C'est ceux d’avant qu'il faudrait réussir à ne pas banaliser et minimiser. Une fois qu'on est déjà sur ces signes aussi évocateurs, Don va dire qu'il y a moins de doutes, qu’il y a vraiment quelque chose qui ne va pas et qui doit être pris en charge.
Alors, ce qui est assez complexe avec l'entourage direct, c'est qu'il subit très très fort cette situation, particulièrement le conjoint qui a lui-même déjà son rôle de nouveau parent a intégrer et qui est aussi très souvent débordé par cette intensité de la difficulté que vit sa conjointe. Et finalement, ce sont aussi des mamans qui acceptent très peu qu'on s'occupe de ce bébé. Elles sont vraiment tellement focalisées dessus qu'elles qu'elles ont vraiment du mal à faire confiance aux autres, à lâcher prise. Et donc, ça va être surtout la possibilité de soutenir cette maman dans sa difficulté, plus que de vouloir faire à sa place. Parce que sinon, on va encore plus insinuer que la mère n'est pas la bonne personne pour cet enfant, ce qui est déjà quelque chose que la mère se rumine. Elle a très peu confiance dans sa compétence maternelle. Elle doute énormément. Et si on vient, même si c'est dans une bonne intention, lui dire « Je te prends ton bébé pour que tu puisses dormir » L’injonction est de lui dire « T'es pas suffisamment bonne pour s'occuper de ton bébé. » Donc ça enfonce presque encore plus.
C'est très inconscient, mais si je peux essayer d'apporter un peu un éclairage là dessus, c'est qu'en fait, on est dans une culture qui a beaucoup évolué. Il y a encore quelques dizaines d'années, quand une mère donnait naissance, elle était entourée par d'autres femmes. On entend parler pas mal de villages. Toutes ces femmes qui étaient autour étaient là pour soulager cette maman, pour prendre soin d'elle. Il y a des cultures dans lesquelles on parle vraiment des 40 jours, ou encore le mois d’or, il y a plein de choses autour de ça, parce qu’on entoure cette nouvelle maman avec beaucoup d'amour et beaucoup de soutien. On va s'occuper peut être effectivement des plus grands, des autres enfants qui sont plus grands, qui ont moins besoin d’elle à ce moment là, pour qu'elle puisse vraiment se concentrer à créer ce lien avec son bébé dans ses premiers instants, qu’elle n’ait rien d'autre à penser et qu'elle se sente vraiment soutenue, entourée.
Ça ca fonctionnait parce qu'on avait une maman qui était reconnue dans sa compétence maternelle tout en étant soulagé de tâches plus quotidiennes (que ce soit le travail domestique, l'organisation de la maison, de la famille, que ce soit les courses…). Elle est un peu comme une reine, au moins la première semaine pour vraiment laisser son corps se reposer, récupérer. Et puis, dans les semaines qui suivent, elle est bien entourée.
Aujourd'hui, c'est quand même quelque chose qui est de plus en plus difficile à faire. Ce n'est pas qu'on ne veut pas, c'est qu'on a des vies qui font qu'on est des familles qui sont plus éclatées géographiquement, on a de moins en moins nos mères, nos cousines ou nos tantes autour de nous. Et voilà, on se retrouve très vite et très tôt seule avec nos bébés. On a effectivement congé de paternité qui vient de passer à 28 jours. Mais ce congé paternité il est aussi là pour ce papa ou pour ce conjoint. Ce congé pour son nouveau rôle, lui aussi, il en a besoin. Ce n’est pas forcément qu'il est là à 100% pour prendre le relais, il a aussi, lui, toute cette implication à avoir. Donc, ce village qu'on a de moins en moins, crée aussi des difficultés pour la maman qui doit tout gérer un peu seule ou « que à deux » dans ces toutes premières semaines et ces premiers mois qui sont très intenses.
C'est vrai qu'en préparation de son post-natal, de son post-partum, c'est important de réfléchir en couple quand on est dans cette situation, de se dire : de quoi on va avoir besoin ? Quelles sont nos ressources ? Qui peut-on avoir autour de nous ? En qui avons-nous confiance ? Avec qui on se sent bien ?
J'ai des témoignages souvent, ou des situations, on dit « Est-ce que ta maman peut venir ? » Mais ce n’est peut-être pas la meilleure personne pour venir aider à ce moment là. Chaque histoire est unique et la relation aussi avec sa propre maman quand on devient à son tour maman, peut être un vrai soutien, comme aussi peut être quelque chose de mal vécu. Donc il faut vraiment réfléchir au choix des personnes pour s'entourer dans ses premiers instants : cela peut être des amis, des collègues, d'autres mamans si on a déjà des enfants à l’école, qui vont vraiment pouvoir être là pour soutenir, aider, aller faire une course, emmener les enfants à l'école, apporter un repas, prendre un thé (mais sans passer toute l'après midi parce qu'elle sait que la maman a besoin de se reposer), proposer d'aller faire une balade ensemble, etc. Offrir des moments, une présence et un soutien qui va être dans cette volonté de soutenir cette nouvelle dimension, cette nouvelle parentalité, cette nouvelle mère.
Il y a cette dimension là, donc, d'être entourée. Et puis, culturellement, il y a aussi la notion du temps, de la relativité. Parce qu'on est des femmes souvent actives. Peut être qu'on est en congé maternité qui est tout sauf un congé, en fait, ce n'est pas des vacances. On a aussi dans cette idée qu’on va poser un congé maternité comme on pause un congé, c'est tout sauf des vacances le post-partum. Donc, c'est aussi prendre conscience que la culture et la société dans laquelle on est, fait qu'on est dans des rythmes de vie très intenses. On fait beaucoup, on fait vite, on fait toujours plus. Quand un petit bébé arrive, il a son rythme à lui, qui est tout sauf un rythme que nous on connaît.
Je suis toujours très surprise par les premières questions qu'on pose à une jeune mère très tôt. C'est : « Est ce que ton bébé fait ses nuits ? » Mais qu'est ce que ça veut dire faire ses nuits pour un bébé ? C'est quoi ? Faire une nuit de deux à trois heures ? De deux heures ? Ben oui, mon bébé il a une semaine et il dort trois heures d'affilées. Il fait sa nuit. Il y a plein d'idées comme ça, de schémas qui sont un peu à déconstruire pour mieux accompagner le post-partum.
Alors, quand on ressent vraiment, en tant que nouvelle maman, cette difficulté, qu’on ressent que ça devient vraiment trop lourd, trop grand, trop débordant, la première chose, c'est d'oser en parler, pouvoir exprimer ses difficultés, libérer la parole par rapport à ça. Ça peut être auprès des sages femmes qui font du suivi en post-partum. En maternité, on est censé en parler, dire que vous avez la possibilité d'avoir des visites à domicile d'une sage femme. Mais ce n'est pas quelque chose qui est mis en place automatiquement. Ça nécessite que la maman trouve une sage femme libérale dans son coin qui fasse des visites à domicile. Mais ça, c'est déjà à un tout premier réflexe à anticiper même pendant la grossesse, de se dire que j'y ai le droit. J'ai le droit d'avoir cette visite qui va évidemment vérifier que mon corps se remet, va bien. Et puis, oser parler à cette sage femme qui vient en libéral de lui dire que c'est difficile, que c’est débordant.
Quand elles viennent à domicile, on est dans son cocon. On n'est pas dans le cabinet d'un médecin sur lequel il y a peut être un autre rapport qui s'installe. Le domicile a vraiment cette barrière en moins qui aide. Il y a des professionnels qui sont formés, donc les accompagnants périnatal aussi font des visites à domicile dans le cadre de l'accompagnement. Ça peut être un couple qu'on a déjà accompagné depuis la grossesse et sur lequel on n’a un accompagnement à long terme. Il y a forcément un rendez vous à la naissance, puis, il y a un rendez vous qui suit très vite, avant même la fin de la première semaine, puis un autre au moins dans le premier mois. Il y a plus de rendez-vous si besoin et si on identifie qu’il y a un besoin plus important de soutien Le rendez-vous va vraiment s'attacher à écouter, à discuter, à évacuer les anxiété et à réorienter s'il y a besoin, puisque effectivement, ce n'est pas un travail thérapeutique. Ni la sage femme, ni nous, en tant qu’accompagnante. Mais par contre, on travaille en partenariat avec des psychologues qui sont spécialisés en périnatalité, ou encore des unités spécifiques partout en France. Donc, on peut aussi réorienter ces jeunes mamans.
Ça peut aussi venir avec la parole qui est libérée avec le conjoint. C'est vrai qu'on a cette relation privilégiée en tant qu’accompagnante périnatale quand on accompagne les couples. Le conjoint, le partenaire, peut aussi nous nous solliciter seul et partager cette réalité en expliquant qu’il se sent un peu impuissant par rapport à ça, et qui demande comment faire. On peut mettre aussi en place ça : de dire « Non, vous n'êtes pas tout seul. » On va solliciter des psychologues, des psychothérapeutes spécialisés qui ont l'habitude d’accompagner.
Ça peut aussi être un médecin généraliste. C'est sûr que ça reste encore un sujet sur lequel tout le monde n'est pas forcément formé, même des professionnels de santé, et sur lesquels on a encore beaucoup de témoignages de mamans qui disent « J'en ai parlé, je suis allée voir le médecin. Et puis il a bien vu, je me suis mis à pleurer. Il a dit c'est normal, c'est les hormones, c'est le baby blues » Parce qu'ils ne sont pas formés. Certains minimisent encore beaucoup ça. Donc, c'est vrai que parfois, on n'ose pousser une porte et ce n'était peut être pas la bonne à ce moment là. Donc, les accompagnants périnatal certifiées, les sages femmes libérales, ça peut être aussi à la maternité s’il y a cette confiance-là. On peut aussi appeler la maternité, au même titre qu'on a appelé la maternité pendant sa grossesse quand on avait un doute. Elles sont aussi à même de recevoir des témoignages et de réorienter. Il y a toute une équipe. Plus on est sensibilisés au sujet de la dépression post-partum avant (ça touche quand même entre 10 et 15 pour cent des mères qui viennent, ce n'est pas rien, ce n'est pas 2%, c'est entre une à deux sur dix)
En avoir conscience avant, c'est aussi se dire et réfléchir avant de se dire « Ok, quelles sont mes ressources ? Quels sont mes besoins ? », c’est d’avoir un numéro d'une sage femme à un moment donné. Et puis, il y a des super assos aussi, qui se créent, qui existent pour soutenir la maman. Notamment, il a une association qui a démarré en Suisse et qui vient d'ouvrir son antenne en France, qui s'appelle « Super maman » en France et qui met en relation des mères, qui se proposent d'être des « mères soutien » (afin de former ce fameux village), des mères qui s'inscrivent pour être en demande de soutien et d'autres qui sont là pour soutenir sur des choses très simples, mais qui aident vraiment les nouvelles mamans (apporter un repas, passer un moment avec cette maman, la bichonner, etc.) Il y a des choses qui commencent à arriver et le premier conseil/mantra que je donnerais, c'est de se dire que non, vous n'êtes pas seule.
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