Les fesses, ça sert à quoi ?
Les réseaux sociaux regorgent de conseils pour avoir les fesses de Beyoncé. Mais à part attirer les regards, avoir les fesses musclées ça sert à quoi ? Un derrière rebondi c’est peut-être esthétique, mais c’est surtout important pour être en bonne santé !
Les fessiers, des muscles puissants
On a tendance à les sous-estimer, mais les fessiers ne sont pas juste des machins sur lesquels on s’assoit. Au nombre de trois, ces muscles ont de multiples fonctions. La première est de nous permettre de tenir debout et droit. C’est grâce à eux qu’on peut alterner entre la jambe gauche et la jambe droite sans s’effondrer. Le grand fessier est d’ailleurs le muscle le plus puissant du corps humain. D’une manière générale, les fessiers sont sollicités pour se lever, s'asseoir, courir ou sauter. Ils stabilisent le bassin, mais aussi le genou et amortissent les chocs.
Un fessier musclé pour être en bonne santé
On le voit, le fessier est en permanence sollicité. Pourtant, nos modes de vie sédentarisés ont tendance à le maltraiter. Moins on se sert des muscles, plus ils fondent. Avec pour conséquence toute une cascade de maux et de fragilités. Et si vos fessiers ne sont pas assez entraînés, d’autres muscles à proximité vont être sollicités pour compenser. Or, ce n’est pas leur rôle. Si vous ajoutez à ça des pratiques sportives trop brusques ou mal adaptées, vous aurez plus de chance de sentir des tensions, des gènes, voire carrément des douleurs dans la zone du bassin ou des hanches.
Quand renforcer son fessier ?
Il n’y a pas besoin d’attendre d’avoir mal, pour se mettre à entretenir les muscles de son postérieur. L’idéal est de mettre en place une routine, à base d’exercices simples, pour être dans l’entretien et la prévention. Si vous ressentez des douleurs, l’idéal est de faire un bilan avec un professionnel de santé. Pour les autres, vous pouvez déjà commencer par marcher. Ce n’est pas aussi spectaculaire qu’une séance de renforcement musculaire sur Instagram, mais vous aurez peut-être plus de chance de vous y tenir. Vous pouvez même essayer la marche rapide, pour atteindre une vitesse de 6 à 9 km/h. Le principe est de vous propulser vers l’avant en marchant. Pour solliciter davantage vos fessiers, vous pouvez intégrer les passages en pente et des moments d'accélération.